133 votants, 116 voix Pour, 15 voix Contre, 0 abstention, 2 bulletins blancs ou nuls. C’est à la lumière de ces chiffres éloquents que l’Assemblée nationale vient d’accorder sa confiance au Gouvernement dirigé par Julien Nkoghe Bekale, nommé Premier Ministre le 12 janvier dernier.
Ce « quitus » aussi large qu’attendu, au regard de l’importante majorité dont dispose le Chef du Gouvernement au sein de cet hémicycle, notamment via le PDG son parti, a été précédé des habituelles interventions de chaque groupe parlementaire consécutives au discours de politique générale de leur hôte du jour, tel qu’exigé par la Constitution. Si l’on peut noter les critiques acides mais naturelles du groupe LD, ancré dans l’opposition franche au pouvoir, des observations et questions de la part des autres composantes politiquement proches du Parti Démocratique gabonais n’auront pas manqué sur le bilan socio-politique des 10 années déjà passées par Ali Bongo à la tête du pays.
En conclusion du vote favorable « écrasant » dont il venait de bénéficier, Nkoghe Bekale a remercié l’ensemble des députés en précisant que son équipe est au service de tout le peuple et non d’une partie seulement de celui-ci. Avant de clôturer les travaux, Faustin Boukoubi, président de séance et de la représentation nationale a, quant à lui, précisé au nouveau Premier ministre que ces suffrages sont tout sauf un « chèque en blanc », tout en lui adressant ses félicitations et encouragements pour le bien des populations gabonaises.